En 1539, le roi François 1er, signe au Château de Villers-Cotterêts (Aisne), une ordonnance dans laquelle, il demande aux curés de tenir des registres dans lesquels figureront les baptêmes avec heure et jour de la naissance, pour le moment venu, prouver la majorité ou la minorité de la personne. Ces registres s'appellent les "registres paroissiaux".
Cet article de l'ordonnance est entré en vigueur dans nos campagnes bien plus tard.
Les registres paroissiaux du Mottier (qui s'appelait Moustiers-Bocsozel) datent de 1625, pour les baptêmes, 1633 pour les mariages et 1675 pour les sépultures. Les curés tenaient au jour le jour, sans classement, un seul registre pour les trois types d'actes, ce qui rend difficiles les recherches notamment généalogiques.
Vers 1750, les curés vont tenir en double exemplaire ces registres (un pour la paroisse et un pour l'évêché). Les registres de la paroisse ont été versés aux archives communales et les recgistres de l'évêché, aux archives départementales.
La Révolution Française va retirer au clergé et confier au maire de chaque commune la tenue des registres qui désormais contiennent les naissances, les mariages et les décès : c'est l'Etat Civil.